« Les Hôtels » – Haïkus du vendredi … !!!

les haïkus du vendredi

corps enlacés

Deux corps enlacés
Deux pantalons dégrafés
Un moment à l’hôtel

*-*-*-*-*-*

petit déjeuner

Petit déjeuner
Les yeux dans les yeux
Nuit amoureuse à l’hôtel

*-*-*-*-*-*

pleine lune

Longue nuit glaciale
Pleine lune ~
Nuit d’insomnie à l’hôtel

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femme sanglotant

Au bar de l’hôtel
Portable en main
Une femme sanglote

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poser un lapin

Elle attend en vain
Son rendez-vous
~
Lui a posé un lapin

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

18 réflexions sur « « Les Hôtels » – Haïkus du vendredi … !!! »

  1. J’ai juste adoré tes haïkus et les images associées, c’est top et très émouvant…
    Une vraie réussite!
    Un grand merci ma Zaza, gros bisous du vendredi
    Cendrine

    1. Poser un lapin
      Faire attendre quelqu’un en n’allant pas au rendez-vous fixé.
      Origine
      Si vous faites le pied de grue en attendant sans succès la venue d’une personne qui n’arrive pas à votre rendez-vous, c’est incontestablement que cette personne vous a « posé un lapin ».
      Cette expression qui date de la fin du XIXe siècle a d’abord signifié « ne pas rétribuer les faveurs d’une femme » et elle viendrait de la combinaison de deux termes argotiques, poser et lapin (qui l’eût cru ?).
      D’un côté, en 1883, Alfred Delvau, dans son Dictionnaire de la langue verte, donne à faire poser la signification « faire attendre » et de l’autre, en 1889, Lorédan Larchey dans son Nouveau supplément du dictionnaire d’argot, indique que lapin est employé là par allusion « au lapin posé sur les tourniquets des jeux de foire, qui paraît facile à gagner et qu’on ne gagne jamais ».
      Autrement dit, le « poseur de lapin », terme qui a bien existé à cette époque, était celui qui faisait attendre son paiement (le lapin) ad vitam æternam à la femme dont il avait profité. Dans ce cas, poser un lapin se disait bizarrement aussi brûler paillasse, et c’est suite à cette pratique que les dames de petite vertu ont pris l’habitude de faire payer d’avance leurs services !

  2. Bravo Zaza, très bien fait ce billet, j’aime bien les deux dernières images, c’est pas drôle en vrai mais là cela m’a fait rire Bisous MTH

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