Atelier d’écriture n°151 … !!!

Les consignes de Ghislaine, ICI , pour son atelier d’écriture N° 151  
Ecrire un texte en insérant dans le texte, les 8 mots : «Besoin, brouillard, délicatesse, sauvage, transport, sembler, tromper, maison… »
Et, Où,
s’inspirer de la photo ci-dessous

Changement d’heure de printemps !

Dans le brouillard, ils portaient toujours un masque noir et des vêtements noirs.
Ils n’accomplissaient leur méfait qu’une seule fois par an. C’était pour aujourd’hui !
Au milieu de la nuit, alors que tout le monde dort, ils débutèrent par la
maison de la famille Duschmoll.
Trois enfants et leurs parents habitant là, et ils avaient tous, ce soir-là, eu
besoin de cacher leur « heure » sous leurs oreillers.
Pas pour longtemps, pensèrent-t-ils en se frottant les mains.
Ils s’introduisirent dans la maison et se
transportèrent avec délicatesse dans la chambre des parents… et zou, c’était fait !
Au tour des mioches maintenant.
La première chambre, trop simple !
La deuxième, un jeu d’enfant !
Plus que la troisième ! Ça va être du gâteau, pensèrent-t-ils. Ils entrèrent doucement, la porte grinça. Ils voulurent s’emparer de son « heure », mais la petite fille, blottie jusqu’à maintenant dans le fond de son lit, se réveilla. Surprise, elle hurla. Comme un
sauvage, le voleur saisit « l’heure » de la fillette alors que la femme, le doigt sur la bouche faisait « CHUT » ! La gamine elle eut le temps de récupérer son « heure » en criant :
– « C’est à moi ça ! »
Il lui répondit :
– « Tu vas la lâcher oui… ?! »
Il tira de nouveau « l’heure » vers lui mais la petite fille
semblait tenir bon.
Les parents se réveillèrent.
Les deux autres enfants aussi ! Ils regardèrent sous leurs oreillers, horreur !!!
Il manquait leurs « heures » !
Ils entendirent du bruit. Ça venait de la chambre de la petite. Et c’est à cet instant précis qu’ils entendirent un hurlement de douleur déchirant la nuit.
Dès qu’ils entrèrent dans la chambre, ils virent les voleurs, l’homme se tenant le mollet en sautillant et en poussant des cris stridents. La fillette sourit en voyant la marque de ses dents incrustées dans le mollet du voleur : « Bien fait ! »
Ils réussirent malgré tout à sauter par la fenêtre, laissant sur place leur butin.
Le papa se lança à leur poursuite. Mais il ne réussit qu’à se retrouver seul dans la rue, en pyjama. Les cambrioleurs avaient disparu.
Anne se tourna vers son papa :
– « Elle est vraie ton histoire ? Tu es sûr que ça se passe comme ça les changements d’heure ? »
– « Mais bien sûr ma chérie. Fais bien attention d’ailleurs, il devrait passer ce soir. »
Une fois au lit, Anne regarda sous son oreiller et elle murmura :
 – « Bizarre, je ne vois rien, il n’y a pas d’heure sous cet oreiller ; le voleur, pfff, je m’en fiche ! »
Elle s’allongea dans son lit. Ses parents lui murmurèrent « Bonne nuit ».
Au petit matin, elle dû dormir une heure de moins.
Une heure avait bel et bien disparu !
Le papa d’Anne ne s’était pas
trompé

Seconde poésie du jeudi pour les croqueurs de môts … !!!

Pour cette quinzaine, (défi 250), c’est Jazzy qui a accepté de prendre la barre. Ses consignes, ICI.

Le mot de Jazzy : 
 « Pour le jeudi poésie du 6 mai  – Thème – ** Les couleurs ensemble ou une en particulier**.
 »

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