Atelier d’écriture N° 257 !!!

Les consignes de Ghislaine,CLIC.

Pour cet atelier, j’ai choisi pour une fois, les trois sujets :

Sujet 1.  Les mots imposés : « Aise, confort, esprit, liberté, place, pose. »
Sujet 2. Les mots imposés : « Bagnole, torgnole, turbin, gamin, mandale, scandale. »
Sujet 3. Texte avec des mots commençants par « s »


Les  mésaventures de Max !

Sous le soleil, dans le petit village de Clapotières, un gamin d’une quinzaine d’années, prénommé Max, décida de sortir le vieux tacot que son père remisait au garage.
De son surnom, « la torgnole », cette bagnole n’avait pas très bonne réputation. À chaque fois qu’elle sortait en promenade, en véhiculant des passagers, ces derniers, tellement chahutés, avaient l’impression de recevoir  des mandales.
Ce matin-là, Max se leva serein, avec une seule idée en tête : rendre la liberté à cette berline en la sortant du garage pour prouver à ses copains qu’elle pouvait être d’un grand confort, ne méritant pas ce surnom saugrenu.
En arrivant sur la place du village, il fit un petit arrêt et prit une pose, pleine d’assurance, toujours prêt à épater la galerie.
– « Regardez-moi ça, les amis ! » S’exclama-t-il, en grimpant sur le capot de la voiture. « Je vais vous prouver que je peux faire du bon turbin avec cette veille chignole ! »
Ses amis, quelque peu sceptiques, se mirent à rire.
Jules, le plus taquin du groupe, dit :
– « Tu es sûr que tu ne vas pas créer un scandale avec cette épave ? »
Max, sûr de lui, riposta :
– « Vous allez voir ce que vous allez voir !  Ça va marcher du tonnerre, je vous l’assure… »
Il remit le contact, et la guimbarde commença à trembler, comme si elle avait le cœur qui battait. Mais avant même qu’il ne puisse avancer, un bruit horrible se fit entendre…
– « Qu’est-ce que c’est que ce bazar ? » S’écria Sarah, sa meilleure amie.
Max, paniqué, regarda le tableau de bord.
– « Ça doit être juste un petit problème technique, ne vous inquiétez pas ! »
Il appuya sur l’accélérateur, mais au lieu de s’élancer, le fardier produisit un bruit grotesque avant de se propulser dans un nuage de fumée. Tout le monde éclata de rire.
– « T’as vu ça ? » Dit Jules en se tenant le ventre… « On dirait un poney qui éternue ! »
Max, enroulé dans une fumée épaisse, rétorqua :
– « Attendez, attendez ! Laissez-moi le temps de jouer avec les commandes ! »
Il tourna le volant avec vigueur, mais la voiture ne faisait que tourner sur elle-même. Les rires redoublèrent et, soudain, la voiture prit une direction insoupçonnée, fonçant droit vers le poulailler de la Mère Michel qui était entouré d’une haie.
– « Oh non, pas le poulailler ! » S’écria Max, mais il était déjà trop tard. L’impact fut tel qu’il s’arrêta dans le poulailler, en faisant voler quelques plumes de poules et en détruisant la clôture et une partie des buissons composant la haie…
– « C’est un nouvel acte de bravoure ! » Lança Sarah en riant aux larmes.
Max sortit de la voiture, complètement couvert de feuilles, de brindilles et de plumes.
– « Vous rigolez, mais au moins, j’ai mis un peu d’animation dans vos vies, les copains… »
– « Voilà qui s’appelle faire du bon travail, » s’exclame encore Jules, hilare. « T’as même fait un bon petit spectacle ! »
Max, prenant tout avec humour, s’inclina.
– « Merci, merci ! Toute l’équipe de la « torgnole » vous salue ! »
Et c’est ainsi que Max devint le roi du tohu-bohu du jour, en obtenant le prix du meilleur clown pour son esprit audacieux en utilisant la voiture légendaire de son paternel.
Tout le monde dans le village rigolait et se moquait de cet apprenti conducteur, excepté Max, mal à l’aise, qui se fit rabrouer par son père, et qui dû travailler le weekend chez la Mère Michel, pour réparer les dégâts qu’il avait provoqués.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

20 réflexions sur « Atelier d’écriture N° 257 !!! »

  1. il est libre Max comme le dit une certaine chanson, dimanche bien passé avec notre petit monde, d’entendre les bambins et de les voir courir, une vraie chance pour nous requinquer…..passe un bien doux début de semaine

  2. Bonjour Zaza !
    Désopilant à souhaits ! Bravo !
    Bon lundi et bonne semaine toute en rigolades ! 🙃😀😛
    Pierre

  3. J’ai adoré ton histoire
    Oh le Max plus qu’à …
    Merci ZaZa
    Très jolie ta photo du ciel tourmenté
    Rose 🌹

  4. Bonjour Zaza un texte hilarant sauf pour le poulailler de la Mère Michèle , bine écrit ce texte où tous les mots du défi y sont. Bisous bonne journée MTH

  5. Super ce Max avec sa Torgnole !!!
    Le poulailler a eu quelques dégâts. Pas trop grave !!!
    J’ai adoré ton expression « On dirait un poney qui éternue ! »
    Bravo pour ton histoire rigolote
    Bisous du lundi ma Zaza

  6. Chère Zaza,

    C’est une superbe histoire, à la fois touchante et hilarante.
    J’aime beaucoup la façon dont tu as rendu la scène avec le poulailler.
    C’est très amusant et je peux imaginer les amis de Max se moquant de lui !

    Bien amicalement, Marie Sylvie

  7. Bravo Zaza pour cette histoire haute en rebondissement .
    Max a eu son petit succès mais pas dans le sens escompté
    Bises

  8. Il faut toujours essayer ! Max l’a fait pour faire « baver » ou rire la galerie. Il a réussi mais la Torgnole en a fait à sa tête. Heureusement pour lui, il n’a pas reçu de torgnole de son paternel, mais bon il faut réparer !
    Bon week-end Zaza avec du gris ici et une petite pluie cette nuit qui a dû faire du bien aujardin..

  9. Excellent !
    Un texte plein d’humour et de joyeux rebondissement qui m’a bien fait rire !
    Ton histoire fleure bon la campagne et la joie de vivre avec cette vieille bagnole toute déglinguée qui fait parler tous les habitants du village… et oblige Max à faire preuve d’imagination.
    Très amusante petite histoire.
    Un grand bravo à toi, Zaza !
    Bises

  10. Ah, je suis rassurée, il y a quand même une morale à la fin ! J’ai craint un moment que tu oublies de faire payer les dégâts à ce morveux ! Non mais ! Et les oeufs ? Il n’y avait pas d’oeufs dans ce poulailler ! Encore un coup du père Lustucru ! Il a dû en profiter pour en faire quelques pâtes ! Bisous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.