Défi n° 294 chez les croqueurs de mots… !!!

C’est notre amie, Jeanne, qui anime cette semaine la galère de notre Amiral.
Pour les consignes, CLIC.

Si seulement le temps pouvait s’arrêter !
Un tableau qye j’ai acheté à mon amie, Marie-Pascale Le Goff, artiste peintre de mon île de Batz.

À   chaque  jour   qui passe,  je  perds des bouts,
Tout  petits  morceaux  usés   qui  se  détachent 
De  mon  corps  vieilli. Et   bien  que  je  le sache,
Je  ne  l’accepte  pas.  Je  VEUX  rester  DEBOUT !

Des  bribes  de  ma  vie  se  barrent  à  la  dérive,  
Pourquoi  le   temps  s’acharne-t-il  sur  nous !  
Nouvelle  ride,   mal  au  dos,   mal   au   genou…  
Ma  barcasse   délabrée   s’éloigne   de   la   rive !  

Postée  à  son  bord,   je  veux  faire  demi-tour,   
Que   suis-je   devenue ?   Je   n’ai  plus   la   force  
De   tenir   la   barre,   tandis   que   je   m’efforce  
À   transparaître   sous   mes   meilleurs   atours. 

Entre  la  mort   qui vient  et  ma  vie  qui  s’en  va,
Je  sais  que  l’âge  est  là, et  parfois, je  suis lasse
Et  pourtant   ma  tête   reste   encore   perspicace,
Alors  que   mon   corps   poursuit   son   combat !  

Penser,  quand  je  ne suis pas  dans mon assiette,
M’endormir  pour  de  bon,  ne plus  me  réveiller !
Surtout éviter qu’un jour mon  entourage  inquiet 
N’assiste  à  mon   déclin  ! Ma  dernière  défaite… 

La  mort  est  inéluctable,  cela  me  parait  normal.
Elle  ne   m’effraie  pas,  c’est  plutôt  la   vieillesse, 
Son  lot  d’humiliations,  de dégoût,  de  faiblesses,
Me  filant des sueurs  froides  devenant viscérales !

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

27 réflexions sur « Défi n° 294 chez les croqueurs de mots… !!! »

  1. Très beau texte, je pense que tout le monde a peur d’être une charge pour son entourage.
    Le temps passe , les rides s’installent mais on veut partir debout.
    Le tableau est superbe.
    Passe une belle journée
    bises

  2. oh la la
    Tout cela me paraît sinistre
    Et oui la carcasse grince, le visage se ride et après koi c’est normal rien ne nous empêche d’en rire , le rire , le sourire embellit
    Heureusement que les vieux sont là pour sauver la mise hihihihi , nous somme une mine de savoir , le tout c’est de boucher les trous de la passoire …
    Cela dit ton texte dit vrai ma ZaZa

  3. Bonjour
    Désolée pour ce copier coller, mais je tenais à venir dans le bel univers de vos blogs pour vous dire que mes deux semaines de pose sont terminées et que je reviens ce matin avec un nouvel article et sur la blogosphère avec grand plaisir car vous m’avez beaucoup manqué.
    J’espère que ces deux semaines se sont bien passées pour vous et que vous allez bien ou le mieux possible.
    Excellente semaine et prenez bien soin de vous.
    Gros bisous d’amitié à vous partager.
    https://fany97440.blogspot.com/

  4. Bonjour Zaza, c’est l’heure de vérité que tu nous assènes aujourd’hui, c’est vrai, on se délabre petit à petit , on lutte et parfois on est lasse mais tant qu’il y a de la vie , il y a de l’espoir, bien sûr partir avant la défaite complète , mais … on verra bien, le temps de pluie n’incite pas à la joie, il faut aussi lutter contre le pessimisme qui nous étreint par ces infos de violences, des gamins 14 ans , tueurs à gage, mais où va-t-on? comment se fait-il que les caïds (guère plus vieux) peuvent donner des ordres depuis la prison , moi, je suis pour interdire tous les portables, les ordis , tout ce qui va à l’extérieur, mais comme je n’y peux rien que m’indigner ce qui ne sert pas à grand chose , autant sourire envers et contre tout Bisous bonne journée MTH

  5. Bonjour Zaza.
    J’espère que comme nous, ton week-end c’est bien passé et que tu vas bien ou pas plus mal.
    Nous avons fait la fermeture de la pêche à la truite et nous avons fait une très belle bredouille.
    Voila une nouvelle semaine qui commence, je te la souhaite agréable.
    Bisous de nous deux.

  6. Bonjour ma Zaza
    J’admire toujours autant tes mots, c’est très beau ce texte.
    Le temps passe et j’imagine comme cela doit être terrible de devenir une charge, mais hélas on ne choisit pas et c’est pour cela qu’à un certain âge il faut profiter du mieux qu’on le peut de chaque instant et d’essayer de garder la PPP pleine pensée positive.
    Merci pour ton gentil commentaire et je suis très heureuse de te retrouver après ma pause de 15 jours sur la blogo.
    Le lundi au soleil c’est ce que je te souhaite, j’espère que chez toi il fait encore bon et pas trop froid, nous çà se réchauffe tout doucement car on arrive vers la fin de l’hiver austral.
    Prends bien soin de toi.
    Belle semaine et gros bisous d’amitié de mon ti rocher.

  7. Ton poème est si humain qu’il me touche. Avancer du mieux qu’on peut, moins vite, moins fort, mais avec persévérance. J’ai vu ma belle mère diminuer dans son corps et sa tête. Cela m’arrivera aussi.
    Accepter mais rester vivant. Merci beaucoup. Bises

  8. Je suis touchée par tes mots qui sonnent justes…
    Nous vieillissons… Nos corps se délabrent, s’abiment, s’usent…
    J’aimerais aussi arrêter ce temps qui passe inexorablement qui nous éloigne de notre naissance et nous rapproche de notre mort…
    Que pouvons-nous faire ? Rien… juste espérer qu’on ne partira pas trop en piteux état, sans trop embêter nos proches
    Ton tableau est superbe
    Bisous ma Zaza et bon lundi tout de même

  9. bonjour chere Zaza, je crois que nous devons nous resigner, comment pourrions nous arreter le temps ? nous allons etre obligés de continuer jusqu’à la fin !! bises

  10. Jolie barque j’étais là quand tu l’embarquasses
    Se réjouir de ce que fut le passé
    Cette charmante barque qui glissait sur les flots
    Se dire que le chemin mène vers la fin à l’horizon
    Et goûter chaque jour ce qui nous est servi
    Bisous et caresses mes copines copains à deux et quatre pattes

  11. Tres touchant ton poème sur ce temps qui passe et touche à notre intégrité. On voudrait le stopper certes mais l’abolir je ne pense pas que ce serait une solution , l’éphémère est notre lot .
    J’ai les mêmes angoisses en ce qui concerne la décrépitude tant des facultés physiques qu’intellectuelles.
    Bon lundi
    Bises

  12. Bonjour Zaza
    Beau texte, il faut avancer dans l’âge le mieux que l’on peut, et croiser les doigts pour ne pas être une charge pour notre entourage. Bonne semaine bises

  13. Tu as tout dit ma Zaza c est notre crainte cette décrépitude que l on craint… Ne pas se réveiller un matin le rêve !

  14. Oui, à chaque saison, on perd des bouts.
    Tu nous l’expliques très bien.
    Parfois si doucement qu’on peut ne pas s’en rendre compte.
    Autour de nous, on ose à peine nous le dire ….
    Sympa +++ l’aquabelle, ou alors un huile sur mer d’huile.
    Amic@lment. > Yann

  15. Tes mots me touchent mais que faire si ce n’est d’accepter ?
    Luttons quand même pour garder le plus longtemps notre autonomie…
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  16. un texte bien réel, mais le lire de bon matin, me dérange un peu, j’aurai bien aimé quelque chose de plus gai….et oui la réalité n’est pas toujours agréable à entendre….passe tout de même une bien douce journée

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