C’EST NOTRE MATELOT MARTINE, CLIC , QUI S’Y COLLE…
Le Thème : « DANS LA CUISINE DE BOF-CHEF »
Le mot de Martine : « Dans la cuisine d’un restaurant qui pourrait faire l’objet de l’émission télévisée ***Cauchemar en cuisine***, faites dialoguer entre eux deux ustensiles de cuisine. »
La scène se passe dans la cuisine de BOF-CHEF…
Sur le plan de travail, à côté d’un reste de planche apéritive lamentable… la trancheuse à saucisson, quelque peu rouillée et fort agacée :
– « Ah non, mais là, ça suffit ! Regarde-moi ça ! Ce saucisson… il a la tête de l’emploi d’un rondin malmené ! J’ai beau être une machine, je ne peux pas faire de la dentelle avec un torchon pareil ! C’est un véritable massacre à la tronçonneuse ! »
– « Oh, la grosse lame s’énerve ! » Rétorque la pince à cornichons, trempant dans le vinaigre du bocal. « Calmez-vous, ma chère, vous allez saucissonner tout le monde… N’oubliez pas que votre seul but dans la vie est de rendre service au gros gras qui vous sert de matière première.
Moi, au moins, je suis délicate, j’ai du cran ! Je ne mêle pas les cornichons n’importe comment. » Affirme-t-elle, d’un ton pincé et supérieur.
– « Du cran ? Vous ? La pince à cornichons ? Mais vous n’êtes qu’une pince-sans-rire ! Vous passez votre temps à prendre le chou, des légumes en bocaux ! Je vous vois faire : vous marinez dans la suffisance. On dirait que vous avez un cornichon dans le… »
– « … Le quoi ? Ah, je vois, vous charcutez votre phrase ! Quelle finesse ! Au moins, moi, je sors de mon pot le légume le plus piquant de l’assiette. Je suis l’outil de la précision, la seule qui n’ait pas besoin de couper les ponts pour être efficace ! »
La trancheuse active sa lame qui vibre de colère.
– « Précision ? Vous n’êtes qu’un outil à deux balles ! Un jour, je vous ai vue essayer de saisir une olive… un désastre ! Vous n’avez aucun doigté ! C’était la catastrophe, la misère, le fond du bocal ! Vous feriez mieux de tourner sept fois votre langue dans votre pot avant de critiquer un travail d’orfèvre comme le mien ! »
– « Un travail d’orfèvre ? Regardez l’état dans lequel vous avez mis le frigo ! Il est tellement sale qu’il pourrait prendre racine ! L’autre jour, j’ai vu une tranche de votre saucisson qui était verte et poisseuse ! Et elle ne l’était pas à cause du persil, je vous le garantis, sur la caboche de ce cornichon de tête de lard… C’est la honte, le poisson dans l’huile, la fin des haricots ! »
– « Pfft ! C’est la faute à l’humain ! Il met tout en vrac ! Il n’a aucun savoir-faire ! Il ne sait même pas faire la différence entre une rosette et un Jésus ! On est dans le pétrin ici, ma pauvre ! On va tourner au vinaigre si on continue comme ça !
Avec un sourire crispé et de dédain, la pince à cornichons en remet une couche :
– « C’est certain, nous sommes dans une cuisine qui ne manque pas de sel… mais qui manque cruellement de propreté. Bref, je vous laisse à vos tranches de vie ratées. J’ai un cornichon à sortir, il mûrit à vue d’œil et il va rendre son tablier si je ne m’en occupe pas… »
– « Allez-y, pince-sans-rire ! Moi, je vais essayer de me faire la belle ! Je crois que je vais changer de crémerie avant que tête de lard, note vénéré chef, ne me fasse péter les plombs ! C’est un coup de couteau dans le cœur de la gastronomie, cette cuisine ! »
Le chef dans l’entrebâillement de la porte de cuisine a assisté à cette prise de bec entre les deux protagonistes.
Un grand bruit se fait alors entendre, le Chef arrive en vociférant et d’une voix tonitruante :
– « Mais qu’est-ce que c’est que ce BORDEL ???
Le plan de travail croule sous les restes de la planche apéritive, les tranches de saucissons secs coupés n’importe comment et de cornichons qui se battent en duels… »
Le chef, pincé par ce qu’il vient d’entendre, continue :
– « C’est moi que vous traitez de cornichon ???
Quant au bazar que vous avez mis dans cette cuisine… Reprenez-vous !
Nettoyez-moi ce plan de travail et mettez-vous au boulot.
La trancheuse, applique-toi et fais-moi des tranches fines et non des palets de saucisson.
Quant à toi, la pince, arrête de te prendre pour une pince Monseigneur en extirpant les cornichons du bocal, comme un pied de biche l’aurait fait.
Réveillez-vous et que cela saute !?!… »
À l’unisson, et d’une toute petite voix, la trancheuse et la pince, de répondre…
« Oui, oui, Chef… »
Mais oui c’est quoi ce beau bordel en cuisine….. faut travailler à l’unisson les ustensiles ! Et que ça saute, que tout soit fin prêt pour midi…. ;-) Merci Zaza, bises jill
Bonjour ma Zaza
Oh j’aime trop tes mots, houps quel bordel quand même dans cette cuisine et j’ai trop ri avec le saucisson et le cornichon.
Félicitations pour ta défi si joliment écrit.
Merci pour ta gentille visite.
***
L’amitié peut vivre de distance, Internet en est le véhicule. Immobiles, les montagnes ne se rencontrent jamais. Les bonnes âmes, par contre, et sans aucun calcul défient le temps et l’espace et peuvent s’aimer.
***
Je te souhaite un excellent lundi au soleil ainsi qu’une délicieuse semaine.
Porte toi bien.
Une envolée de gros bisous d’amitié de mon ti rocher où l’été commence à s’installer doucement…mais sûrement.
Je voulais dire félicitations pour TON défi ma Zaza. Gros bisous.
tu te lèves de bonne heure….ah les cuisines sont souvent dans le désordre….il faut toujours avoir l’éponge à la main…..passe une bien agréable journée
Bonjour Zaza !
Joli bordel en cuisine ! Bravo pour le boulot !
Bon lundi et bonne semaine et range bien tout le matériel ! 🍲 🥘 🍳
Pierre
Je crois que tu t’es autant amusée que moi pour écrire et peaufiner ton texte
Bravo ZaZa
Rose 🌹
Une pagaille bien comique Bravo, c’est une grande valse des ustensiles.
MDr en lisant ton texte, je retrouve intacte ta verve, ta facilité de faire d’une dispute un texte qui m’a mis de bonne humeur dès ce matin , merci! bisous bon Lundi MTH
ah les chefs en cuisine c’est sur faut que çà saute
super bien imagé ton texte
bonne journée , le mois commence pas trés froid ..
kénavo ZAZA
Wouah ..j’ adoré ce moment en cuisine ou chacun doit trouver sa place ..
J’aime imaginer que nos objets puissent se parler entre eux
Bonne journée à toi
Bises
Sacré bordel en cuisine !!
C’est excellent…
Ton récit est croustillant… Un régal de te lire !!!
Bravo
Bisous du lundi ma Zaza
C’est la vraie pagaille en cuisine , mais le chef arrive et la mayonnaise retombe!
Bravo, j’ai pris plaisir à te lire.
Très belle journée
bises
Très amusant ce dialogue entre instruments de cuisine ! Défi bien relevé ! Bon lundi bisous.
Quel beau dialogue ! Et le chef qui fait le chef, ça ne change pas. Bises
J’en pince pour ton texte tranchant qui m’a fait beaucoup rire. Merci pour tous ces jeux de mots. Bisous
Coucou Zaaa super texte je te souhaite un bon lundi bises
Ah comme c’est bien tourné on s’y croirait…
Fort amusant ton texte et bien dans le ton demandé.
Bisous en ce lundi
EvaJoe
Je me suis bidonnée à lire ton histoire, du vrai Zaza « comme j’aime »!
Bises du jour
Mireille du sablon
bonjour chere Zaza un sacré bordel cette cuisine, belle mise en scene de ta part ! amities et bises PPRené
Coucou Zaza
Heureusement que le chef reprend sa cuisine en main, ces deux là étaient bien remontées !
Bravo un récit très vivant !
Bises et belle journée
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent !
Compliqué de faire cohabiter une délicate Madame pince sans rire et un bourrin saucissonneux !
Les Cabardouche vous remercient Zaza pour cet agréable moment de lecture. Bises à vous.
La pincée et le gras du bide… Quel dialogue tu nous régales ma Zaza j ai adoré ton histoire et à propos si il reste qq tranches sur ta planche apéro je viens te voir
Bises
Excellente prise de bec en cuisine, j’ai bien ri .
Bravo pour ce défi relevé haut la main
Bon lundi Zaza
Bises
Bravo Zaza !!! C’est tout à fait super !!! Mille bravos et bonne poursuite de ce lundi ! Bises
M’enfin qui fiche le b..bazar ici ! Allez du balai et de l’éponge et on se met au travail ….
bises et belle soirée
Chère Zaza,
Un moment de pure comédie dans la cuisine du Bof-Chef !
Le dialogue est très vivant et plein de « cran » ( selon la pince !)
C’est une excellente mise en scène avec ce dialogue bourré de piquant.
La joute verbale entre les deux ustensiles est tout simplement fantastique.
Bravo, Zaza, c’est une participation hilarante !
Bien amicalement, Marie Sylvie