J’ai joué les prolongations. Au lieu de revenir le 23 comme promis, j’ai repris le bateau de 11 heures ce matin pour arriver 3 heures 45 plus tard dans ma BRETAGNE profonde.
Vue de la plage, tout en bas à gauche, mon havre de paix, derrière des haies de 2 mètres de haut
J’ai passé un excellent séjour, J’ai profité de ma maman et de cet endroit paradisiaque, sous le soleil et un vent d’est à décorner les bœufs.
Sauf ce matin: nous étions dans un halo de brume de mer, et je ne voyais pas le haut du phare alors que la maison est implantée au pied de ce dernier.
J’ai profité de ce temps magnifique pour m’occuper du jardin. J’ai donc tondu, sarclé, et j’en ai profité pour sous traiter la taille des haies.
Quel chantier…..!!!!!!!!!
Premier jour de coupe, et déjà l’on aperçoit le moulin, proche de la maison de « MOUROUSI »*
Chargement de la remorque
La remorque mesurait 3 mètres de long, et la hauteur de feuillage, à chaque fois doublait la hauteur des ridelles. Nous en avons convoyé six aux déchets verts.
D’une épaisseur de 3 mètres par endroit pour 2 mètres de haut, nous n’avions plus la vue sur la mer, ses récifs, la lande, la dune …….. la vie en sorte.
La première journée de coupe a été bouleversante sur le plan moral !
Je guettais les réactions de ma maman (bientôt 84 ans). Elle a accepté gentiment cette métamorphose. Par contre dans la nuit, le fantôme de mon pauvre père est venu me rendre visite, en me demandant ce que j’avais fichu ! Dans mon rêve, j’ai pris un savon, aïe, aïe, aïe !Au sud, de la terrasse, redécouverte de la lande, du petit chemin qui descend aux grèves, la mer, la côte …. la vie tout simplement ….!!!!
Côté ouest, de sa véranda, elle pourra contempler le soleil se coucher et plonger dans l’eau, en filigrane, au travers les pins.
De mon côté, j’avais tondu, sarclé, débroussaillé, et chassé la taupe qui ravage tout. Ce matin ma chasse a rendu. Une taupe s’était prise dans un de mes pièges.
Trophée de chasse
Autrement, j’ai pu profiter de la grande marée d’hier (coefficient de 98) pour une pêche à pieds. Gratouiller sable et roches pour ramener des coques, des palourdes et quelques étrilles.
Prochain séjour, plus court, prévu mi juillet.
* Yves Mourousi et Véronique d’Alençon avait une maison non loin du Milin Nevez. Je vous en parlerais plus tard.
Elle est plaisante la maison de ta maman… et quelle vue ! Bises de JB
Merci Jill, mais elle est à vendre maintenant que maman est décédée.
Bisous, bisous
Bisous
Bisous ma Fanfan
Un vrai petit coin de paradis ! Je suis certaine que sous la tempête avec vent et mer déchaînée, le spectacle devait être grandiose (mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps !). Bises et bonne journée. FRANCOISE
C’est effectivement grandiose ma Fançoise, mais vois tu, plus pour très longtemps maintenant que cette maison est à vendre (ma frangine l’a décidé ainsi et j’en ai marre de me battre !)
Bisous, bisous
Bonjour Zaza !
De jolis souvenirs !
La taille des haies, je connais : j’en ai 300 m à tailler !
Dont 250 m de thuyas de hauteur 2, 75 m et de largeur moyenne de 1,6 m !
Un travail de titan que nous faisons à deux, mon épouse et moi !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Ici c’est de l’elaegnus ebbingei. Mais les thuyas, j’ai connu aussi en région parisienne.
Bisous, bisous
Gros bisous, Zaza. Il y a des pages difficiles à tourner, celle-là l’est, très durement. Mais la « guerrière » que tu es ira toujours de l’avant !
En rapatriant le meilleur de mon ancien blog, c’est normal et tu vois en fin de mois, nous devons nous y rendre pour effectuer un état des lieux sur un appartement se trouvant à ROSCOFF et passer sur l’île pour deux petites journées, ça me fiche le cafard, rien que d’y penser. Mais comme tu le dis cela va passer.
Bisous, bisous
J’imagine aisément le chantier entrepris au vu de ce que tu as mis aux déchets verts .
Une superbe maison et une vue imprenable.
Je n’ai pas vu papa revenir me gronder pour ma manière de » soigner » mon jardin mais quelle différence , ici je laisse un peu , beaucoup les herbes il me faudrait un débroussailleur mais je ne suis pas sure de pouvoir conserver le jardin alors jusqu’à présent c’était manuel et parfois c’est dur dur pour le dos d’où une impossible rigueur , alors que celui de papa était nickel ..
Quel crève coeur de devoir se séparer de cette maison , cela me rappelle aussi quand j’ai du vendre celle de mes parents qui comptaient bien que j’y habiterai mais mon mari ne voulait pas s’installer à Marly ( 15 km de Metz) .
Bonne journée Zaza
Bisous
Et oui Jazzy, c’est ainsi !
Mais il y a de l’amertume dans tout cela.
Bisous, bisous
Quel dommage de devoir vendre cette maison, j’imagine le crève-coeur…Nous avions vendu la maison de l’île d’Yeu, il y a pas mal d’années déjà mais j’y retourne toujours quand c’est possible, j’y ai encore de la famille. Nous venons tout juste de vendre aussi la maison familiale près de Nantes, c’était très difficile également, tellement de souvenirs, mais trop d’entretien pour un lieu inhabité et puis étant cinq, c’était la meilleure solution pour tous.
Bisous
C’est vrai Mélo, mais je n’ai pas le choix, je ne suis pas toute seule à décider. Ainsi va la vie. J’y serais en début de semaine prochaine pour faire un état des lieux sur un appartement de Roscoff. Ce sera l’occasion d’y rester 2 petites journées.
Bisous, bisous