« Vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots de cinq lettres au moins, que vous introduisez dans un texte de votre choix. »

Les consignes de Lilou ICI

EEIOPCRNSS =  PENCOSSIER – Nom masculin, synonyme ancien pour cette belle profession et vous avez pour cela 10 lettres – Le mot de Lilou : Que ça sent bon le pain frais et les croissants !

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Les anagrammes utilisées : « nécropsies, espoirs, séniors, récession, coréens, princes, préconisés, croise, scorpènes, picorée, poésies, sereins, prisés, Perso, pions, sinocs, peiné, porcins, espions, crispés, pionce, pression, repos, pièce, ocres, nécroses, noires, crépine, spirées, pencossier, cerises, proies, censier.    »

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Enfin la fin des restrictions sanitaires, moins de nécropsies dans les hôpitaux et tous les espoirs sont permis !
Tout le monde, y compris les séniors, se ruent dans les agences de voyages qui ne connaissent plus la récession. Elles proposent des expériences impulsées par les coréens, plus hallucinantes les unes que les autres, mais réservées pour des budgets de princes ! Séjours préconisés : Mars, un circuit interplanétaire. Les profondeurs sous-marines du Pacifique pour y croiser des scorpènes.
Mais cette année 2028, la grande nouveauté, picorée chez un auteur d’un temps tellement reculé, (que les moins de vingt ans qui ne peuvent pas connaître), **Jules Verne**, auteur de poésies à ses heures, est de descendre au centre de la Terre.
Les touristes sereins se pressent pour récupérer leurs allers tant prisés pour cette aventure.
Perso, ma première destination aurait été mon île, mais c’est à se demander si tous ces pions/moutons ne sont pas devenus complètement sinocs !  
Le jour J est arrivé pour le groupe détenant leur sésame.
Comme dans Koh-Lanta, après avoir peiné pour atteindre l’île aux porcins, poursuivis par des espions, les vacanciers crispés s’élancent sur les pentes du volcan Outamitétong.
C’est un jour calme : ni fumerolles, ni grondements, le volcan pionce depuis longtemps !
C’est pourquoi les autorités ont donné leur feu vert à cette expédition qui promet une grande pression et peu de repos.
Arrivés au cratère, la grande pièce réceptionnant les « doryphores » est splendide.
Ceux qui sont déjà allés sur la Lune racontent y avoir trouvé des ocres semblables.
Le guide donne à chacun une combinaison et un petit appareil qui permet de développer les capacités respiratoires, d’éviter les nécroses pulmonaires et surtout de filtrer l’air, autant la chaleur que les particules noires et nocives.
Un à un, ils descendent en rappel dans la gueule du volcan jusqu’à la crépine naturelle d’une une plate-forme ornée de spirées.
Une musique enivrante les accueille. Tous sont dans un état second et commencent à danser.
Le guide resté sur le bord du cratère leur donne des indications : le pencossier va s’occuper de vous apporter une collation, ensuite le spectacle commencera.
Les paroles du guide, le tempo de la musique se calant sur leur rythme cardiaque et la douce odeur du pain aux cerises et des croissants se répandant dans leur combinaison, propulsent les vacanciers dans un nirvana jamais atteint, la gueule du volcan. Il avala ses proies sans même un rot fumant.
Le guide enregistre sur son censier le nombre d’individus livrés et remonte dans la navette gouvernementale.
– « Mission accomplie, monsieur le Président. On peut faire plusieurs groupes par jour. À la fin de la saison estivale, vous aurez atteint votre objectif d’un quart de la population mondiale décimée. La drogue est efficace, aucun vacancier ne s’est posé de questions avant de sauter. »