
RAPPEL DES RÈGLES :
- Une définition.
- Un mot à trouver.
- Faire des anagrammes avec 5 lettres minimum, pas utile de faire beaucoup de mots, 5 ou 6 sont largement suffisants pour un texte passionnant.
- Vous faites un texte avec les mots.
- Cerise sur le gâteau, un texte en rapport avec le mot mystère.
EEEIUMNLLLCF – MELLIFLUENCE – Mot féminin en 12 lettres (merci Jill pour ton aide)
Les anagrammes imposées par Lilou : « Écuelle– Filleule – Nielle. »
Définitions : « C’est la qualité de ce qui est doux comme le miel. Elle évoque la suavité ou la douceur exquise. Raymond Devos aurait sans doute savouré ce mot sucré. Quand les mots vous sortent de la bouche en coulant comme du miel. Mais attention ! Trop et ça dégouline… »
À vos dictionnaires ! – 😂 – Les anagrammes utilisées !
« Meule, mellifluence, nièce, filleule, écuelle, nielle, méfie, celui, celle, melliflue, fumée, fulmine, mince. »
« Pas plus de 12 mots, ceux de la consigne comprise… »
« Le compte est bon ma Lilou, y compris le mot Mystère, ce qui fera 13 à la douzaine. » 😂 😂 😂
La Confabulation de la mellifluence !

Un dialogue traitant de ce sujet n’est, assurément, pas un traité sur l’art d’écrire, quoique… 🤣
Cette scène se déroule dans un champ, à l’abri d’une meule de foin.
Euphorion, d’une nature suprahumaine, d’une grande beauté et possédant une paire d’ailes, interroge Socrate :
– « Ô Socrate, toi dont la barbe abrite probablement une bibliothèque entière. J’aimerais que tu m’apprennes l’art suprême de la mellifluence. J’ai entendu dire que certaines paroles, plus douces que le miel, pouvaient convaincre jusqu’à ma nièce qui est aussi ma filleule, qui refuse obstinément de manger autre chose que du pain sec !?!… »
« La mellifluence, dis-tu ? Voilà un mot doucereux à souhait que tu prononces avec tant d’emphase que j’en ai presque une carie à l’esprit. Mais commençons modestement : sais-tu, Euphorion, ce qu’est une écuelle ? »
Euphorion répondant à Socrate fièrement :
« Bien sûr ! C’est un récipient… une sorte de bol ancestral. J’en ai même vu un gravé de mon nom. Mon maître disait qu’un bon élève mange la sagesse dans l’écuelle de la discipline. »
« Hélas, mon ami… ton maître avait sûrement une grande écuelle, mais une toute petite discipline.
Et que dirais-tu de la nielle ?
« Une fleur, non ? Une qui se glisse dans les champs de blé comme un acteur raté sur une scène glorieuse ? »
« Exactement. Une intruse dans le champ. Et pourtant, la nielle est parfois plus jolie que le blé qu’elle parasite.
Mais dis-moi : que vient faire la mellifluence au milieu d’une écuelle et d’une nielle ? »
Euphorion, perplexe, se gratte la tête.
« Eh bien… je pense que l’écuelle représente la parole brute, la nielle la parole trompeuse… et la mellifluence la parole embellie et douce ? »
« Ah ! Voilà que tu te mets à philosopher et par ordre presque alphabétique.
Mais écoute, Euphorion : la mellifluence ne réside ni dans l’écuelle ni dans la nielle, mais dans l’usage que tu fais de l’une et l’autre.
Imagine…
Tu offres une écuelle remplie de miel.
Le miel, c’est la douceur du discours.
Mais si, par mégarde, tu y fais tomber une graine de nielle, méfie-toi, tu empoisonneras celui ou celle qui te croit. »
« Je comprends ! La mellifluence n’est donc pas la douceur seule, mais la douceur honnête ! »
Socrate souriant lui tapote l’épaule.
« Voilà qui ferait de toi un orateur… si seulement tu étais honnête.
Souviens-toi, Euphorion : une parole melliflue attire les oreilles comme le miel attire les abeilles.
Mais si ton discours contient une seule nielle, mensonge, flatterie ou effet de manche trompeur, alors là, ton auditoire ne te laissera même pas son écuelle pour mendier la confiance perdue. Il n’y a pas de fumée sans feu, mon ami. »
« Et comment acquérir cette mellifluence pure ? »
« C’est simple. Dis toujours la vérité, mais dis-la avec humour, car elle sera alors digérée sans grimace.
Regarde comme je te la dis à présent :
***Ton éloquence est encore plus bancale qu’un tabouret auquel il manque deux pieds***. »
Euphorion horrifié fulmine.
« Mais… Grrr, grrr de scrogneugneu ! Mince, c’est terriblement vrai, Socrate ! »
Et Socrate, souriant, de répondre :
« Tu vois ? Ça passe mieux avec de la mellifluence !?!… »

Sourire, en effet, la touche d’humour aide à accepter plus facilement un défaut qu’on vous trouve…. ;-) merci Zaza, bon lundi, bises jill
de bon matin, tu m’en demandes beaucoup, mais mon cerveau est encore un peu dans mon lit, dommage…..il faut qu’il s’adapte à l’horaire matinal, et ça demande un certain temps…..passe une bien agréable journée
bien trouvé Zaza , bon lundi belle semaine, bises
Bonjour Zaza !
Très tarabiscotée comme histoire mais très probablement véridique ! ☺️😉🤪
Bon lundi et bonne semaine ! 👍👍👍
Pierre
… alors là, tu « m’épatates » encore plus que d’habitude, quelles recherches et bonnes explications pour ce mot jusqu’alors inconnu… pour moi!
Bises du jour
Mireille du sablon
J’adore, Zaza tu as bien trouvé!
Bonne semaine
Bisous
J’adore ton texte philosophique avec chacun des épices de Lilou dt sa morale finale si vraie. Bisous
Bien vu Zaza
Bravo pour ce talent d’ecriture dont je ne me lasse pas
Bises et bonne journée
Bonjour Zaza quel plaisir de lire ton texte, bien trouvé , tout y est vraiment bravo, tu es très douée pour écrire. Bisous bonne journée MTH
On peut dire que Socrate sait enrober les choses! Un mot inconnu pour moi.
Très belle journée
bises
Un dialogue bien tourné autour de ce mot que je ne connaissais pas. Bon lundi bisous.
Si seulement nos hommes politiques pouvaient en prendre de la graine, mais sans graine de nielle ???
Bravo ton défi est parfait.
Bises et belle journée