Défi n° 317 chez les croqueurs de mots… !!!

C’EST NOTRE MATELOT LILOU, ICI, QUI S’Y COLLE…

Les Consignes de Lilou : « Aujourd’hui, vous devez récupérer un colis postal. Vous avez reçu, par SMS, le code du casier où votre précieux paquet a été déposé. Mais voilà, votre bonheur est vite douché puisque le casier est vide. Alors, vous avez six jours pour mener votre enquête et retrouver votre bien ou pas. Et vous devez utiliser les mots au moins cinq des mots suivants :
Coulis, brocoli, pissenlit, Bali, joli, chienlit, torticolis, roulis, ailloli, pâli, homélie. »

📦 Le Mystère du Casier Vide 🤣

1. Le Casier de la Désillusion
Marcel, un homme d’une cinquantaine d’années, légèrement anxieux, arriva devant le mur de casiers, avec l’enthousiasme d’un enfant devant un sapin de Noël. Son précieux colis, contenant (selon lui) l’objet le plus joli et indispensable de sa collection de miniatures de phares, l’attendait.
Il consulta son téléphone : SMS reçu à 14 h 02. Code : 7824-B.
Il tapota le code à quatre chiffres sur le clavier du casier B7 : Clic, clic, clic, clic, et la porte s’ouvrit avec un petit grincement théâtral.
Marcel se pencha, les yeux brillants. Il fouilla. Il tâtonna. Il… ne trouva rien !
Il y eut un silence. Seul le vent faisait entendre un léger roulis sur le toit du bâtiment.
– « Hein ? » Murmura Marcel qui avait pâli. Il regarda le fond du casier désespérément vide. Un vide intersidéral, un vrai trou noir !
 Il tapa le code une seconde fois, pensant à une farce du système. Le casier B7 s’ouvrit à nouveau. Toujours rien…
– « Mais quelle chienlit ! » s’écria-t-il, un début de torticolis se manifestant à force de scruter le casier vide.
2. L’Interrogatoire Postal
Marcel se précipita vers le guichet, où Agnès, l’employée, classait des formulaires avec la lenteur majestueuse d’un bradype, unaus (didacyles ) .
– « Madame ! Mademoiselle ! C’est une catastrophe ! Une escroquerie ! »
Agnès leva un œil, le regard aussi chaleureux qu’un brocoli congelé.
– « Calmez-vous, Monsieur. Quel est le problème ? »
– « Le problème ? C’est le casier ! Le casier B7 ! Il est vide ! J’ai le code, j’ai le SMS, mais pas de colis ! Où est mon colis ? Il contient… une édition limitée de la Tour-Eiffel en cure-dent ! Un trésor qui devait devenir le joyau de ma collection de phares miniatures ! »
Agnès soupira.
– « Votre nom, s’il vous plaît. »
– « Marcel Poisson. Comme le pissenlit, mais avec un P. »
Elle tapa sur son clavier avec l’air de préparer une homélie funèbre.
– « Ah, Monsieur Poisson ! Oui. Colis bien enregistré à l’arrivée. Statut : déposé dans le casier B7. »
– « Alors où est-il ? Un voleur l’a pris ? C’est le crime parfait de la Poste, ça ! »
Agnès fit glisser une feuille vers lui.
– « Lisez donc la description du contenu que vous avez déclaré, Monsieur Poisson. »
Marcel lut à haute voix, les joues rouges :
– « Contient : un pot de coulis de mangue et un bocal d’ailloli maison préparés par les cousins balinais. »
3. La Révélation
Marcel resta bouche bée.
– « Mais… non ! J’ai commandé un phare, et je vous dis que le casier B7 est vide  ! »
Agnès haussa un sourcil.
Elle se pencha légèrement.
– « Monsieur Poisson, votre colis a été classé comme « produits périssables » en raison du coulis de mangue et de l’ailloli. Or, il fait 35°C aujourd’hui ! »
Elle fit un geste vague vers une réserve au fond du bureau.
– « Pour éviter que ces produits ne tournent, ce colis a été retiré et stocké au frais, dans un casier réfrigéré. »
Marcel cligna des yeux.
– « Vous voulez dire… Mon colis est là-bas ? »
– « Oui ! Et si j’étais vous, je le récupérerai vite avant qu’il ne sente la mayonnaise de trois jours.
Un petit malentendu logistique  et un stockage au frais qui sera pris en charge par la Poste. »
Marcel se gratta la tête.
– « Mais… le phare ! Où est le phare ? »
Agnès attrapa une autre feuille.
– « Ah, ça, c’est le colis du Monsieur Pissenlit, juste après vous. Le sien a été déposé au casier B8. »
Elle sourit, un vrai sourire cette fois, presque amusée.
– « Je crois que vous avez mélangé vos SMS, Monsieur Poisson, Pissenlit ? »
Marcel s’effondra sur le comptoir.
– « Je suis franchement navré et je vous prie de m’excuser ! »
– « Pas de problème. Allez chercher votre coulis avant qu’on ne doive faire une homélie pour votre ailloli. Et n’oubliez pas votre phare en souvenir de Bali … dans le casier B8. »
FIN

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

19 réflexions sur « Défi n° 317 chez les croqueurs de mots… !!! »

  1. Bonjour Zaza…. ah les malentendus hein !!! Un casier comme un kinder surprise et puis…… tout s’arrange, avec un brin de bonne volonté…. ;-) bises jill

  2. oups, les colis périssables ne devraient pas être envoyés en cette période….. du soucis pour la poste ces temps, comme beaucoup d’autres envoies….passe une bien agréable journée

  3. Bonjour Zaza !
    Quel pataquès ! Bonne rigolade ! 😉😊😂
    Bon lundi, bonne semaine et ne te trompe pas de casier ! 🗄 🗄 🗄
    Pierre

  4. Bonjour Zaza, et bien quel bazar! ne pas envoyer de choses périssables en ce moment, trop de colis! es-tu arrivée pas encore partie de ton île? bisous bonne journée où que tu sois MTH

  5. Et oui les bons services se perdent mais il y a aussi les gens de mauvaise foi …
    Le monde se dégrade hélasssssssssss
    Bon lundi ZaZa

  6. Entre le colis de monsieur Pissenlit et Monsieur Poisson, c’est le bazar !!!
    Mais quelle chienlit !
    Et j’ai bien ri !
    Bravo pour ton histoire rocambolesque avec ces mots imposés. C’est réussi !
    Bisous du lundi ma Zaza

  7. Sourires, … il mange trop de poisson aux brocolis ton Marcel. Il devrait prendre un peu plus de féculents quand même. J’ai pas très bien compris le mic mac. Je m’embrouille aussi quelquefois , non je plaisante !
    bises et belle journée

  8. Quelle histoire , il y a de quoi en perdre son latin avec ce mystère du casier vide.
    Merci pour le rire
    Bonne journée
    Bises

  9. Une histoire savoureuse. Avec la piste qui restreint son personnel ça ne rigole pas. Nous c’ st avec la banque postale que ça grince d s dents. Une histoire d’argent qui ne revient pas et même pas de réponse au recommandé envoyé depuis un mois par mon mari. Bises

  10. Ouf, une histoire qui finit …ce qui n’est pas toujours le cas avec la poste…
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  11. Chère Zaza,

    Excellent !
    J’ai beaucoup ri avec cette mésaventure de colis.
    Le dialogue avec Agnès, l’employée impassible, et la découverte finale du colis de mangue / aïoli à la place du phare sont hilarants.

    Ton écriture est vive et pleine d’esprit.
    Bravo pour cette tranche de vie postale savoureuse !
    Bien amicalement, Marie Sylvie

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