Une magnifique rencontre !
Une rencontre extraordinaire qui date de plus de 45 ans, celle d’un professeur de mathématiques, ingénieur dans le privé, reconverti par amour et conviction de l’enseignement des maths à ses élèves.
ZAZA sur le point de partir au lycée
Sortant d’une seconde C, eu égard mes difficultés en physique et en géométrie dans l’espace, je fus dirigée sur une filière sciences économiques. Filière « B » dite plus noble que celles des « G », mais qui au final aboutissait de toute façon, même en 1971, à trouver un JOB d’O.S de la paperasse !
Ce prof, au faciès jovial, a su nous intéresser, surtout sur le programme de terminal, aux mathématiques et plus précisément aux calculs du programme de statistiques ! Un expert en bridge, qui avait pondu une méthode faisant le tour des cercles de bridgeurs, nous initia à cet art dans le calcul de probabilités, en nous faisant jouer au tiercé (application pratique décidée démocratiquement par la classe !)
Méthode peu académique, me direz-vous, mais méthode qui eut des résultats, notamment pour tout ce qui était calculs de probabilité !
Un génie ce prof, mes résultats en math étaient excellents, fort heureusement, car passant en terminale, ma santé m’a joué des tours.
Une mononucléose infectieuse me mit K.O. avant les vacances de Noël. Fatiguée, de la fièvre, mal dans ma peau, mal à la gorge et des ganglions dans le cou, je n’étais pas au mieux de ma forme ! Cette maladie s’appelle aussi « la maladie des fiançailles, car elle se transmet le plus souvent par la bouche » et à part mon petit copain de l’époque qui me roulait « une pelle » de temps en temps, rien de méchant !
Cette mononucléose fut soignée, mais me laissa très fatiguée.
Les vacances de Noël en famille, et retour en janvier au lycée Le Corbusier de Poissy pour la reprise des cours et rattraper le retard accumulé par cette mononucléose.
Le boosteur était au taquet. J’avais comblé mes lacunes du 1er trimestre.
Et puis, en février 1971, une fièvre en palier me déstabilisa de nouveau.
« Shit ! » La scoumoune !
Des paliers entre 38°c et plus de 40°c, des maux de tête … Hospitalisation au CHU de Saint-Germain-en-Laye. Et là commencèrent des prélèvements de sang pour des cultures en labo. Au bout de 15 jours, les infirmiers ne savaient plus ou me piquer. Ils commençaient à se faire la main sur les jugulaires quand mon père a mis le holà, en signant une décharge et me rapatriant au domicile familial.
Quarante-huit heures plus tard, le service d’hygiène sanitaire débarqua à la maison. Le labo avait craché ses résultats d’hémoculture. J’étais victime d’une fièvre typhoïde.
Nouvelle hospitalisation, mais cette fois-ci au CHU de POISSY, pour une bonne quarantaine. Enfermée dans une chambre, avec un double sas pour pouvoir apercevoir mes proches.
La maison de Fourqueux subit une désinfection en règle qui de souvenir de ses occupants sentait fortement le formol, une odeur âcre et piquante. (Merci ZAZA … !)
40 jours sans contact et mon BAC fin juin 1971. J’étais mal barrée. Et pourtant, le seul à pouvoir venir me voir sans masque et gants était ce brave prof de math. Monsieur Lehman était immunisé. Il avait déjà choppé la typhoïde et les paratyphoïdes !
Pendant cette hospitalisation forcée, j’eus droit à des cours particuliers de la part de ce brave homme. Cours de math, économie, philo, histoire & géographie, allemand & anglais. Il fut génial cet homme. Mais pendant cela, la terminale B2 se retrouvait chez lui, pour quelques agapes, alors que j’étais encore à l’hôpital !
Je ne le remercierais jamais assez de son dévouement et de sa disponibilité.
Si seulement, l’éducation nationale avait encore cette fibre de l’éducation pour le plaisir d’enseigner intelligemment !
Merci Monsieur Lehman. Je vous dois beaucoup, comme tous mes camarades de la promotion terminale B2. Grâce à vous, nous avons tous eu notre bachot, excepté un, qui fut rattrapé en septembre.
Ah tu as raison il n’y en a plus des profs de cette trempe. Tu as eu des cours particuliers et tu as réussis ton bac. Je suis bien certaine que tu aurais préférée être avec tes camarades en cours et non à l’hôpital.
On vaccinait pas autrefois contre la tiphoïde? Enfin moi j’étais vaccinée mais je suis plus âgée que toi lol.
En tous les cas tu lui rends à ton prof un vibrant hommage.
J’espère que tu as pu tondre ta pelouse.
Bises et dors bien.
EvaJoe
Quel bel hommage à ce professeur, Zaza !
Puis un bout de ta vie pas facile, mais si intéressant à lire !
Merci du partage ! Bonne journée toute la journée !
Bises♥
Bel hommage à ce monsieur !
C’est peut-être un prof comme on n’en fait plus, mais il faut dire que les élèves ne sont plus les mêmes non plus …
Bon mardi, en mode jardinage.
Bisoux, ma zaza
thidom
Bravo à ce monsieur, soit j’ai pas eu la chance d’avoir un bon prof soit je suis idiot lol,je penche pour la seconde option hihi
Bises
Il y a comme ça des hommes ou des femmes qui vous marquent à vie et finalement ds toutes tes misères de santé, tu as eu de la chance de tomber sur ce type .
Bonne journée ZAZA, biz.
Un professeur hors du commun … tu lui rends un bel hommage, bonne journée gros bisous
C’est bien de lui consacrer ta page du jour… On a tous un prof inoubliable par ses façons de faire… merci pour le tout…. mademoiselle Zaza, bises ;-)
… il y a des personnes dans notre parcours de vie dont on garde un merveilleux souvenir. Bravo pour ce bel hommage rendu à ton prof.
Bises du jour de Mireille du Sablon
une belle histoire peut on en faire une légende ?
Le dévouement ne s’acquiert pas il est dans les gênes et tu as eu la chance d’avoir eu cet homme de cœur comme professeur.
Bisous Zaza ainsi qu’à nos amis.
bonjour Zaza , oui un article plein de souvenirs et d’émotions !!! merci du partage gros bisous belle journée A+
Bonjour Zaza !
Il y en encore des profs comme cela,
beaucoup moins, mais il y en a encore !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Bonjour Zaza ! Y a des profs sympa et heureusement mais tu n’as pas eu de « pot » avec ta santé … J’ai connu « çà » avec une saloperie de « primo-infection » CM1 et CM2 c’est maman qui me faisait l’école car à l’époque une pétition avait circulé pour que je reste chez moi … la « tuberculeuse »… alors que ma soeur et mon frère n’ont pas été contaminée … une période difficile quand on a 10 /11 ans ! merci à l’instit. qui a bien aidé ma maman ! Mais j’ai toujours des lacunes hihi !
Allez souvenirs souvenirs ! bisous bon mardi ici soleil entre les nuages !
un homme de coeur, un grand prof, tu as eu beaucoup de chance , malgré tes nombreux problèmes de santé, de rencontrer cet homme, pour t’aider dans tes études ! il y en a encore de grands profs comme ça, mais ils ont de plus de plus de difficultés, je les salue bien bas ! un bel hommage de ta part, bonne soiree et grosses bises
je ne sais pas s’il y en avait autant que cela même en 71 ! il faut aussi avoir la disponibilité et avoue un peu de chance aussi car s’il n’avait pas été immunisé quid ? quant à l’investissement des nouveaux enseignants, je pense qu’il y en a toujours un petit nombre qui en se remarque pas plus aujourd’hui qu’hier
bises
Hélas, non, on n’en fait plus des profs comme ça ! Quel dommage, hein, Zaza?
Maintenant … boff… mieux vaut ne pas y penser .
Gros bisous.
Je crois que nous avons tous croisé un jour ou l’autre une personne différente qui nous a laissé de merveilleux souvenirs.
Bravo à ce prof et à toi pour ce bel hommage.
Bisous et douce soirée.