
En attendant les consignes d’Asfree, Dômi nous propose un petit défi intermédiaire ! ICI
J’ai choisi le sujet N° 1
Pour une fois, j’ai traité ce sujet très sérieusement !
Tu n’ peux pas fesser ton enfant, mais tu peux l’appeler Térébenthine.
Poids des mots et des maux !
Atelier écriture NR Les enfants ont tendance à croire ce que disent les adultes et encore plus les adultes dont ils dépendent, mais ils sont aussi sensibles aux intonations qui les informent sur l’état émotionnel de celui qui parle.
La violence que peut engendrer certains prénoms n’est pas à prendre à la légère, tout comme certains mots ou certains propos qui auront le même impact selon le contexte.
Par exemple, et ça n’est pas très conseillé… on peut traiter son enfant de « petit con » avec humour et tendresse sans que cela ne lui fasse une quelconque « violence ».
Et l’humilier par des sarcasmes ou des menaces peut laisser des traces. On sait aussi désormais qu’un enfant témoin de la violence entre ses parents sera tout autant affecté que si la violence à lui directement…
Ces mots blessants auront-ils nécessairement une influence sur la vie d’adulte de l’enfant ?
Impossible de le dire !
Nous ne savons que prédire le passé, c’est-à-dire que nous pouvons dire après coup que telles ou telles paroles proférées dans la petite enfance sont à l’origine des problèmes, mais en aucun cas dans l’autre sens. Toutefois, selon Nicolas Georgieff * : « il subsiste des troubles narcissiques chez l’adulte. Des problématiques d’estime de soi majeures fabriquées de toute s’adressait pièce par l’histoire infantile ».
* Nicolas Georgieff est professeur de psychiatrie à l’université Lyon 1, psychiatre et chef de service au Centre hospitalier du Vinatier. Il est membre de l’Institut des Sciences Cognitives de Lyon.
C’est très intéressant ce que tu as écrit sur l’enfance, il y a des choses qui peuvent blesser profondément sans que les adultes en aient conscience. L’enfant est un récepteur plus sensible, encore que… Bien des adultes ont une sensibilité d’enfant, ayant été blessés à bien des égards au cours des étapes de leur vie.
L’ancienne ministre Cécile Duflot a appelé sa fille Térébenthine…
Je t’avoue que le prénom m’a étonnée au départ, de même que Gaufrette pour une petite fille que je connaissais dans l’enfance…
Moi j’en ai pris plein la gueule avec « Cendrine »! Bien des profs dans mon enfance m’ont fait la misère avec mon prénom et ça a duré des années… Ils refusaient d’écrire Cendrine avec le « Cen » initial et m’accusaient de vouloir me faire remarquer alors que c’est mon papa qui m’a déclarée ainsi à l’état-civil. J’adore mon prénom avec le Cen de Cendrine mais l’attitude des adultes a été très souvent lamentable!
Pour eux, ça faisait trop « Cendrillon » , ils en devenaient agressifs…
Bref, pour une gamine ce n’était pas drôle du tout!
J’ai pris des tonnes de remarque sur mon prénom… et on me balançait des cendres dessus, super drôle hein???
Et parfois encore je tombe sur des cons qui me disent « ah tu t’appelles Cendrine avec Cen… c’est bizarre, je veux pas l’écrire comme ça! »
Concernant la Térébenthine, juste pour l’anecdote, j’adore l’huile essentielle de térébenthine qui est pleine de vertus purifiantes et médicinales, je l’utilise tous les jours et j’aime beaucoup le nom. De là à appeler un enfant comme ça, je ne sais pas…
Mais ce que désigne la térébenthine est vraiment chouette, alors…
Gros bisous ma Zaza et belle journée fériée
Cendrine
Défi super bien relevé, Zaza ! Bravo et bon jeudi tout entier !
Bises♥
Tu as entièrement raison, il y a des paroles des mots qu’ils sont bien plus violents qu’une fessée ou une gifle. Bisous
Coucou , les enfants sont vite blessés car très émotifs. Les adultes se blessent aussi sans s’en apercevoir.
..on ne sait jamais comment les mots seront pris, il y a aussi l’importance du ton de la voix…
Bises de Mireille du sablon
Je ne savais même pas qu’on pouvait appeler un enfant comme ça ! Quelle idée !
Mais il y a vraiment des gens qui ne réfléchissent à rien, on devrait l’interdire.
En tout cas, ton billet fait réfléchir, merci !
Bisous et douce journée.
Il n’y a pas que les prénoms à la con qui me gênent
En France tout est permis pour certains mais pas pour d’autres
Les parents devraient penser d’abord à leur progéniture et leur donner un prénom qui tiennent la route et non qui colle aux basket-tes toute une vie !
Bonne journée
Bises
Il est bien difficile de mesurer la charge mentale et affective des blessures d’enfance, on sait qu’elles pèsent lourd, souvent, dans le parcours des personne qui les ont subies !
le choix du prenom chez un enfant est tres important, combien sont humiliés à cause de la mauvaise liaison avec leur nom ! ça peut aller jusqu’à l’acharnement et l’isolement pour l’enfant , meme chose pour les blessures d’enfance ou les mauvais traitements, qu’on traine toute sa vie comme un fardeau… et qu’on renvoie sur ses propres enfants, merci pour ton article chere Zaza, bon jeudi, bisous
les enfants sont souvent à l’image de leurs parents ?
La vie n’est pas qu’un fleuve tranquille, quel que soit son âge… Chris
Les mots peuvent être terribles pour un enfant. J’ai toujours mesuré mes paroles, Zaza. C’est si important. Gros bisous, ma belle.
ton article est sérieux et plein de vérité. On ne sera jamais assez attentif à la fragilité d’un jeune enfant et l’impact de nos faits et gestes sur sa construction. Je ne peux qu’approuver.
bisous
Heureusement j’ai échappé aux sarcasmes de mes amies à l’école…beau défi…bon jeudi de l’ASCENSION…Gros bisous mon amie
Oui tu as raison il faut faire tres attention à ce que l’on dit à l’enfant , les mots blessants marquent pour longtemps . J’ai lu le commentaire de Cendrine , je ne savais pas que Cécile Duflot avait appelé sa fille Térébenthine , il y a de quoi devenir vert de rage en effet .
Défi relevé sérieusement et c’est tres bien car l’avenir des enfants c’est important .
Ton article me plaît beaucoup
Il y a des mots qui blessent… des prénoms difficiles à porter…
J’ai lu le commentaire de Cendrine avec beaucoup d’intérêt… Son prénom écrit de cette manière est fort joli !
Bisous ma Zaza
tu parles de violence ordinaire. Un ami en a fait son combat et a fait déjà deux conférences sur ce thème. (les livres de Catherine GUEGUEN sont fort bien faits). Même pour les adultes, il est difficile de parler de ce sujet car tous nous avons subi (ou presque) la violence ordinaire et pour nos enfants déjà moins, mais cela est arrivé aussi.
La violence appelle toujours la violence. Mais ne pas donner la fessée ou de claques , ne veut pas dire être laxiste.
Bises et merci pour ce sujet.
C’est du sérieux ici ! J’ignorais d’où venait l’idée du prénom par Dômi. C’est une drôle d’idée c’est sûr. Mais il y a bien d’autres façons de donner des prénoms difficiles à porter. Même quand on essaie de faire attention ! Quant aux mots-maux … certains experts savent dire des paroles blessantes sur un ton des plus courtois et avec des mots banals. Pas simple !
bises et belle fin de semaine
On ne peut mettre les individus sous cloche et nous nous construisons à partir de nos névroses si l’on en croit Freud.
Je crois que tout est question de personnalité et quand on a la chance d’aimer la vie on se met à l’abri de bien des regrets et de bien des rancoeurs.