Dans les années 1960 … !
Fin
Quant à cet hiver 1962-1963 que nous y avons passé, là encore, des souvenirs impérissables.
Il a commencé à faire très froid en fin décembre 1962.
Le chauffage central de la villa Gabrielle, dont la tuyauterie passait, sans protection, à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur de la maison, gela.
Plus de chauffage, plus d’eau chaude
Nos parents gardèrent la chambre rose qui possédait un point de chauffage électrique et nous installèrent chacune dans les pièces du rez-de-chaussée.
La ZAZA, dans la pièce de gauche et la sœurette dans la pièce de droite. Pour tout chauffage, le feu dans chacune des cheminées, et la toilette à l’eau froide, devant un réchaud à gaz.
Tout avait gelé… !
J’ai encore le souvenir de réveils sous une couverture givrée, ma respiration ayant contribué à ce phénomène.
Cette vague de froid dura longtemps, jusque janvier/février 1963.
La neige fit également son apparition. C’était la première fois que je voyais la neige tenir sur des rochers en pleine mer.
A l’entrée de la rue menant à la villa Gabrielle, se trouvait la plage de Pors Termen, et l’île Millau au loin, vers le port, n’était plus qu’un îlot tout blanc.
Plage de Pors Termen avec au fond l’île Molène
Plage de Pors Termen et ses cabines maintenant !
L’île Millau
En allant sur l’île Millau à marée basse
Le Port
La plage de Tresmeur
Les étourneaux frigorifiés que nous prenions dans nos petites mains, supportaient difficilement ce choc thermique, et réchauffés trop rapidement, mourraient dans nos mimines d’enfants. Tristes, nous les remontions dans le jardin de la villa Gabrielle, pour les y enterrer.
Il y eut aussi la descente héroïque de l’Ariane, véhiculant les parents, notre père au volant.
Les attendant à l’épicerie de Madame LEGRAND, nous vîmes l’Ariane déboucher sur la route enneigée, glissant inexorablement vers le camion du charbonnier, notre père étant incapable d’éviter la collision.
Et puis le dégel, et les chutes d’eau provoquées par la fonte de la glace dans les tuyaux de chauffage central. La femme de ménage que mes parents employaient eu fort à faire pour éponger cette inondation.
Souvenirs d’enfance, souvenirs heureux de cette période, et ce fut à regret que je quittais la villa Gabrielle et son jardin mystérieux en août 1963, pour regagner une maison toute neuve, que nos parents avaient loué dans le lotissement de Saint Roch, sur les hauteurs de LANNION.
Chapelle Saint Roch à l’entrée du lotissement
Ma mère avait retrouvé le sourire, et nous qui n’avions jamais été malades, sans chauffage, dans la neige, lavées à l’eau froide, il fallut l’hiver 1963/1964, le modernisme de l’époque et le chauffage central pour attraper des rhumes et des bronchites… C’est pour dire… !
Néanmoins, malgré ce déménagement, les aventures continuèrent dans un environnement différent, mais aussi très plaisant.
J’aurai certainement l’occasion de vous raconter, d’autres souvenirs de cette période bretonne qui a tellement marqué mon enfance.
Merci Zaza, mener la vie dure en hiver pareil, enfant la maison louée n’avait qu’un poêle au charbon en bas, en haut on avait l’édredon et la bouillotte ! Bises de jill
Et on ne s’en portait pas plus mal Jill.
Bisous, bisous
Ah ! Ces hivers du temps, ce n’était pas toujours confortable ! Et pourtant, nous nous accommodions, et c’est vrai que nous étions heureux tout de même. Je me souviens, que nous descendions coucher au salon sur le divan ouvert mon frère et moi, lorsqu’il faisait tempête et trop froid dans les chambres du haut. Ce sont aussi de très bons souvenirs, dans mon cas ! Merci de l’agréable partage Zaza ! Bisous♥
De nos jours, ces conditions rustiques peuvent paraitre d’un autre temps.
Bisous, bisous
Bonjour Zaza, c’était un autre temps !
Quel bonheur on devine malgré le froid…. l’Ariane c’était la voiture de mon oncle !!!
Bonne journée gros bisous Rozy
Autre temps, autre époque, mais le bonheur était là malgré tout !
Bisous, bisous
C’était un temps où les hivers étaient encore de vrais hiver je me souviens de Noël blancs à paris dans mon enfance maintenant plus de neige ou quasiment plus en tout cas c’était une jolie maison mais ça a du être rude cette année la.bisous et bon courage pour ce passage sur ton île bisous
Surtout pour ma mère qui ne s’attendait pas à ces déconvenues !
Bisous, bisous
toute une époque
que de souvenirs
bises Zaza
N’est-ce pas …!
Bisous, bisous
Bonjour Zaza .
Merci pour tes visites bien sympas .
Je te souhaite un bon mardi .
Bisou .
Merci Jacques, un bon mardi également.
Bisous, bisous
Bonjour Zaza
Des souvenirs qui rechauffent le coeur malgré ces periodes difficiles !
Bonne journée à toi
Bises
Tout à fait Claudine,
Bisous, bisous
Oui l’hiver a été tres rude puisque la patinoire d’extérieure ( à cette époque la patinoire bâtiment n’existait pas ) n’a pas dégeler tous les mois d’hiver voire plus . par contre j’avoue ne jamais avoir eu le loisir de découvrir la neige sur les rochers dans les côtes du nord comme on les nommait à l’époque . Tu ne m’étonnes pas trop pour les maladies genre bronchites et les rhumes , durant toute la période où nous étions privés de chauffage l’année dernière je n’ai pas attrapé le moindre rhume , et je ne parle pas non plus des couchers à la belle étoile dans les monts d’Arrée.
Les hivers de nos enfances étaient rudes et ceux de nos parents encore plus , je me souviens de ce que racontait maman pour la Moselle , avec ses frères elle patinait sur la Moselle gelée , je ne me souviens pas avoir vu hormis dans sa partie canalisée une épaisseur de glace susceptible de supporter le poids des patineurs .
Bonne journée Zaza
Bisous
Il n’y a plus d’hiver Jazzy ! Ce n’est pas bon pour la terre et les cultures. Le froid tue la vermine !
Bisous, bisous
hi hi ça me rappelle quand j’étais gosse et que’on grattait le givre à l’intérieur sur les vitres des chambres.. bisous ma zaza et bon courage pour tes démarches!!!
Tu as connu cela aussi ma Germaine.
Bisous, bisous
ce sont ses souvenirs qui sont si précieux Zaza !
Ah que oui ma Josette !
Bisous, bisous
Ton récit me rappelle quelques souvenirs également. Nous n’avions pas de chauffage, juste un butagaz que nous n’allumions que le matin pour la toilette. Mais comme tu le dis si bien personne n’était malade. Ma fille dormait avec une grenouillère tricotée par ma maman et seules ses petites mains étaient froides le matin, et le givre sur les vitres offrait de jolis dessins. Par contre lorsque nous sommes partis à Biot elle a eu des rhumes car l’hiver l’école était trop chauffée.
Sympa de partager tes souvenirs. Bisous
Des souvenirs partagés ma Fanfan, c’est chouette.
Bisous, bisous
Merci de nous faire profiter de ces souvenirs et de ces magnifiques photos c’est aussi pour moi des souvenirs similaires a Lampaul Guimiliau ou je découvrais la Bretagne dans la ferme de mes grand parents ou seul la cheminée de la salle commune nous réchauffait et nous arrivions du Sénégal .Je pleurais de froid en demandant de repartir….
Bon séjour et un jour peut être sur les routes qui mènent a ton île car je suis certaine que tu retourneras régulièrement!Ah si j’avais l’argent…. pour t’acheter cette maison ou ou vous avez tant travaillé!
Bisous Marie-Pierre
Qui sait Laouen ! S’il n’y avait que moi, je la garderais, tu penses bien ! Hélas, je ne suis pas seule et la partie adverses ne souhaite que récupérer des picaillons. Tristic Lalouen !
Bisous, bisous
coucou
qu’est ce que nous avons froid , je suis allée à la pharmacie m’acheter un bandeau sholl pour essayer de sortir un peu en préservant mon oreille , je n’ai pas l’air tarte !!!!!!!!!!!!!
bonne journée
bisousssssssssssss
Coucou Cerisette,
Toujours ton otite ! Cela dure longtemps. Soigne toi.
Bisous, bisous
C’est avec plaisir que je t’ai suivie sur ces chemins bretons que je continue de suivre… j’aime beaucoup cette villa Gabrielle, enfin de l’extérieur, car sans chauffage je ne sais si je n’aurai pas hiberné tout simplement
Belle journée
Livia
De très bons souvenirs Livia ! Tu vois ce soir en arrivant dans la maison de mon île, je me suis retrouvée dans les conditions climatiques de la villa Garbielle. Un froid de canard. Il faut dire que je n’y avais pas remis les pieds depuis début février pour l’inventaire des meubles et autres objets.
Bisous, bisous
Bonjour Zaza !
Que de souvenirs… bien frigorifiés !
Je me souviens de l’année 63, c’était l’année
où j’ai commencé à travailler en usine.
J’avais 20 Km à faire en mobylette par – 18° !
Et cela en partant à 6 H ¼ du matin !
Bonne journée !
Pierre
https://rotpier27.wordpress.com/
Tu vois qu’il faisait froid cette année là !
Bisous, bisous
Nous avions le même réchaud à gaz…
Quitter un lieu où nous étions bien est rarement un bon souvenir, mais tu fais vivre ces endroits avec beaucoup de sensibilité, j’aime !
Merci pour ces partages ma Zaza.
Bisous et douce journée.
Ce fut un bon moment de raviver ces souvenirs ma Quichottine.
Bisous, bisous