Mercredi … C’est musique … !!!

Pour cette MCO 323, notre ami Renée, ICI , nous propose son thème « FRISSONS »

Un choix que j’ai dû limiter à trois titres, tellement il y a de musiques et de paroles qui me font frissonner.

Barbara – « Perlimpinpin » – 1973

J’adore Barbara ! Cette chanson est certainement celle que je préfère. elle me fait vibrer tant les paroles sont intenses !

Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C’en est assez de vos violences.
D’où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S’il faut absolument qu’on soit
Contre quelqu’un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes
Je suis pour les forêts profondes.
Car un enfant qui pleure,
Qu’il soit de n’importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c’est abominable d’avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c’est abominable d’avoir pour ennemis
Les rires de l’enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l’eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c’est bien !
Et pour une rose entr’ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d’abandon,
Et pour un jardin qui frissonne !
Ne rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais se donner avec ivresse
Riche de dépossession,
N’avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et voir jouer la transparence
Au fond d’une cour au murs gris
Où l’aube n’a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l’eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne, et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Et pour une rose entr’ouverte,
Pour une respiration,
Et pour un souffle d’abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et se battre seulement
Qu’avec les feux de la tendresse
Et, riche de tes possessions,
N’avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d’une cour aux murs gris
Où l’aube aurait enfin sa chance,
Et vivre,
Vivre passionnément
Et ne combattre seulement
Qu’avec  les feux de la tendresse,
Et, riche de tes possessions,
N’avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Rien que la tendresse
Pour toute richesse
Rien que la tendresse
Pour toute richesse
Rien que la tendresse
Pour toute richesse
Rien que la tendresse
Pour toute richesse


Gérard Berliner – Louise (1982)

Des paroles et une mélodie qui m’émeuvent toujours énormément en pensant à la condition féminine de nos grands-mères. La Femme s’est émancipée, mais il reste encore beaucoup de chemin pour qu’elle soit l’égale de l’homme dans notre société. Nous sommes malgré tout sur la bonne voie…

Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois, porté les seaux
Offert une échappe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Mais qui a pris soin de son âme
Et l’a bercée dedans son lit
Et qui l’a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C’est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C’est le Bon Dieu qui le souffrait

Ce n’était qu’un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
Alors laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu, moi qui sait coudre
Signer mon nom et puis compter
L’homme, à sa taille, sur la route
Passait son bras, la promenait

L’amour qui tenait Louise
C’est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C’est le Bon Dieu qui l’éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées
Et l’on racontait leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu’attendait Louise
C’est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C’est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d’hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L’amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde, Louise, en place
C’est en cuisine, pas devant moi
Ma fille, priez très fort pour que s’efface
Ce que le curé m’a appris là

Et la honte que cachait Louise
C’est le Bon Dieu qui la cachait
Le soldat qu’attendait Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a vu tomber

Y’a cinquante ans, c’était en France
Dans un village de l’Allier
On n’accordait pas d’importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu’a porté Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a porté
La vie qu’a travaillé Louise
C’est le Bon Dieu qui l’a été


Claude-Michel Schönberg – « Le premier pas »

Cette chanson est la chanson fétiche du couple ZAZA/POUX-RONCHON. Eh oui, c’est le premier slow sur lequel il m’a invité à danser. C’était un 2 juillet 1988 au mariage du copain Jojo. Notre idylle n’avait pas encore débuté, mais il m’a charmé le bougre !

Le premier pas
J’aimerais qu’elle fasse le premier pas
Je sais, cela ne se fait pas
Pourtant j’aimerais que ce soit elle qui vienne à moi
Car voyez-vous je n’ose pas
Rechercher la manière
De la voir, de lui plaire
L’approcher lui parler
Et ne pas la brusquer
Lui dire des mots d’amour
Sans savoir en retour
Si elle aimera
Ou refusera ce premier pas

Le premier pas
J’aimerais qu’elle fasse le premier pas
On peut s’attendre longtemps comme ça
On peut rester des années à se contempler
Et vivre chacun de son côté
Je la rencontrerai
Au bas de l’escalier
Puis comme tous les jours
Elle me dira bonjour
Seulement cette fois
Elle me prendra le bras
Me conduira dans sa maison
Ou nous ferons
Le premier pas d’amour
Dans son lit jour après jour
Elle me dévoilera son corps
Me donnera tous les remords
De n’avoir pas dit plus tôt
Le premier mot

Le premier mot
J’aimerais qu’elle dise le premier mot
La nuit j’en rêve et c’est idiot
Si elle voulait
Seulement me faire signe tout bas
Alors je ferais, je le crois
Le premier pas.

Auteur/autrice : ZAZA-RAMBETTE

Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici : humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique (une petite préférence pour la musique celte), des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés ©

23 réflexions sur « Mercredi … C’est musique … !!! »

  1. Coucou Zaza, je suis vraiment contente d’entendre les chansons que tu as choisies, celle de barbara surtout bisous MTH

  2. bonjour Zaza , oui des chansons qui s’écoutent + pour les paroles et là ça prend aux tripes ! comme Berliner … j’adore , et le premier pas est + romantique hi hi , et Barbara il faut la voir interpréter !!!! gros bisous A+

  3. Un thème à « choix multiples », des chansons ici que je ne connais pas…
    pour moi, ce frisson est toujours là, depuis toujours, si j’écoute « le p’tit coquelicot » de Mouloudji ou « le petit bonheur » de Félix Lelerc……rien de très récent
    Bonne journée

  4. ah mais que vois-je !! j’ai écouté les chansons mais oublié de faire le commentaire, heureusement que j’ai eu un doute . Une préférence pour cette belle chanson qu’est Louise, bises

  5. Incontestablement, c’est Barbara qui a ma préférence, j’aime beaucoup’Louise’ aussi…
    Beaux choix Zaza !
    Bonne journée, gros bisous

  6. Et bien tu vois tu me fais frissonner à l’écoute. Découverte de celle de Barbara que j’ai jamais beaucoup écouter car je n’aime pas mais, il faut reconnaître qu’elle a ds textes percutants la preuve ici.
    La 2 est juste magnifique, merci du rappel
    La 3 aussi est belle et du coup on apprend sur quoi tu as succomber c’est émouvant…Bisous Zaza Merci beaucoup

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